El campo, el barrio, otras maneras de vivir en Pigüé (2013 – 74 min)

Que signifie habiter en milieu rural dans des espaces agricoles dilatés ? Comment et autour de quoi la vie sociale quotidienne s’organise t-elle ? Pour répondre à ces questions, les réalisateurs ont choisi la petite agroville de Pigüé et son espace rural alentour, fondée en 1884 par des émigrés venus du département français de l’Aveyron. Située à 600 km au sud-est de Buenos Aires, Pigüé est fortement représentative de ces modèles de colonisation agricole qui ont été étudiés dans les années par des chercheurs argentins, mais aussi français : d’abord dans les années 1970 (Andreu, Bennassar et al., 1977 ; Gaignard, 1989), puis fin des années 1990 (Tulet, Albaladejo et al., 2001). C’est en quelque sorte un retour à Pigüe qui a été réalisé en 2013.

Le film montre :

  • d’une part, les transformations de l’agriculture, le devenir de l’agriculture familiale, les incidences sur Pigüé et sur les modes de vie de ses habitants ;
  • d’autre part, les changements socio-spatiaux liés notamment à l’arrivée en ville de nouveaux habitants dans le cadre de la mise en œuvre de plans sociaux.

El campo, el barrio, otras maneras de vivir en Pigüé est le fruit d’une recherche interdisciplinaire associant géographie, sociologie et études audiovisuelles et d’une collaboration d’institutions françaises et argentines : l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), l’Unité Mixte de Recherche Dynamiques Rurales et l’École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse, le Département de géographie de l’Université Bahia Blanca (Argentine) et enfin l’Instituto Nacional de Tecnología Agropecuaria (INTA).

Ce travail de recherche a bénéficié d’une aide de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et de l’Agence Inter-Instituts de Recherche pour le Développement (AIRD) dans le cadre du programme SYSTERRA, portant la référence ANR-09-STRA-04.

Production : ENFA, UMR Dynamiques Rurales, Agriterris

Réalisateur : Jean-Pascal Fontorbes

Prise de vue : Judith Dozières, Jean-Pascal Fontorbes et Maria Amalia Lorda (photographies)

Prise de son et montage : Jean-Michel Cazenave

Traduction française : Valentina Locher

 
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